Pour aller plus loin

Religions et fêtes

L’islamisation du Sénégal commença au XIème siècle avec l’arrivée des Almoravides
Avec plus de 90% l’islam est la religion dominante au Sénégal. La plupart des musulmans appartiennent à des confréries soufies. (Mouridisme, Layène, Qadiriyya, Tidjane)
Le christianisme pratiqué par moins de 5% de la population sénégalaise fut introduit par les missionnaires portugais en Casamance puis par les prêtres français. On retrouve aussi des protestants. Souvent ces religions se mélangent avec les rites traditionnels africains.

Les relations entre les différentes religions sont bonnes et on assiste à un climat général de liberté religieuse. Cette coexistence pacifique entre les peuples et les religions se reflète dans la Constitution. Le premier article déclare que le pays est un État laïc. L’article 24 garantit la liberté aux groupes religieux, ainsi que leur liberté de s’administrer et de s’organiser sans entraves.
Le port de la bourqa – le voile musulman qui couvre complètement le corps des femmes – a été interdit. Selon le président sénégalais Macky Sall, le voile intégral ne correspond « ni à notre culture, ni à nos traditions, ni même à notre conception de l’islam ».
En matière d’éducation, l’État cherche également à être impartial. En ce qui concerne l’instruction religieuse des enfants à l’école primaire, les parents peuvent choisir l’éducation musulmane ou chrétienne.

Les fêtes sont des moments qui réunissent les personnes de toutes les croyances.
Evidemment il y a des fêtes musulmanes telles que :
Le Ramadan, la période du jeûne musulman auquel est associé la Korité, la fête qui célèbre sa fin.
La Tabaski, nom qu’on donne en Afrique de l’Ouest à la fête du mouton ou Aid El Kebir, (« la grande fête ») musulmane, au centre de laquelle a lieu le sacrifice d’un mouton.
N’oublions pas les fêtes chrétiennes Noël, Pâques, Pentecôte etc.

Les fêtes traditionnelles et fêtes locales jouent un rôle très important
Dans les villages et les quartiers populaires des grandes villes, les évènements de la vie sont célébrés par tout le monde. La communauté entière est conviée à danser sur les rythmes des balafons et des djembés lors des baptêmes et des mariages musulmans et catholiques, et des communions catholiques.

Les sorties du Kankourang sont toujours un évènement local. Les villages mandingues célèbrent la circoncision marquée par l’omniprésence du «Kankourang», personnage mystique chargé de protéger les circoncis contre les mauvais esprits.