A la découverte de Djinack Bara

Culture et loisirs

La langue

« Issamo ! Abéniadi ? » – veut dire « Bonjour ! Comment est -ce que ça va ? » en mandingue,
la langue parlée sur l’île de Djinack Bara. Mais cette langue
n’est pas parlée partout et par tous au Sénégal.

Petit lexique en mandingue

BonjourIssama
Au revoirIcatalé
MerciAbaraca
Comment t’appelles-tu ?Itodun
Comment est-ce que ça va ?Abéniadi
OuiHa
NonHani

Les fêtes

Lors des fêtes populaires, un personnage mythique de la culture mandingue fait souvent partie des invités: le «kankourang». Avec ses 2 machettes, il fait peur aux petits enfants. Souvent le «kankourang» est vêtu de feuilles et danse sur les rythmes des tam-tam. Il invite les villageois à danser et ainsi il y a de l’animation pendant toute la nuit. Regardez !

La religion

La mosquée est notre lieu de prière. Avec sa grande tour, le minaret, elle domine tout le village. Les habitants du village sont musulmans. Le vendredi je mets mes plus beaux habits et je me rends à la mosquée avec papa pour faire la prière.

Moi, je ne vais pas souvent à la mosquée. J’aide maman à la maison. Elle a beaucoup de travail depuis que notre petite sœur Amina est née.

Les journées sont rythmées par les 5 appels à la prière du muezzin.

C’est l’imam qui conduit les services religieux.

Pour prier nous utilisons un chapelet.

Les jeux et loisirs

Il y a un temps pour tout : la prière, le travail, l’école et les loisirs. Venez vous amuser avec nous !

A Djinack Bara, les enfants jouent presque aux mêmes jeux qu’au Luxembourg. Les jeux, les plus populaires sont le football et le jeu de l’élastique, ou des jeux de société comme le jeu du moulin et le jeu de dames.

Ce sont surtout les garçons qui aiment la lutte sénégalaise. Ce sport ressemble au judo. Le but est de faire tomber son adversaire.


Des groupes de filles se rassemblent souvent autour d’un vieux bidon qui sert de tambour. L’une d’elles va alors battre le « tam-tam », pendant que les autres dansent ou battent le rythme avec les mains.

Dans la cour de récréation, ils jouent aussi une variante du ballon prisonnier (Völkerball), mais ils utilisent leurs tongs (Flip-Flops). Un enfant est au centre et les autres doivent essayer de le toucher avec leurs tongs. Si l’enfant au centre est touché, il perd. S’il attrape la tong, il gagne.

Un autre jeu très apprécié se joue avec des noix de cajou. À une distance d’environ 3 mètres d’un mur, un joueur après l’autre lance sa noix de cajou. Le joueur, dont la noix est le plus près du mur gagne. Le même jeu est joué au Luxembourg avec des billes.

En fait, au Sénégal et au Luxembourg on joue pratiquement aux mêmes jeux ! La seule différence sont les objets utilisés. Les enfants sont très créatifs et jouent avec tout ce qui est disponible. Lorsqu’ils n’ont pas de billes, ils utilisent des noix de cajou. Lorsqu’ils n ’ont pas de plateau pour jouer aux dames, ils dessinent un jeu dans le sable et jouent avec des bâtons.